Taghi Akhbari a été initié aux raffinements du chant persan à l’âge de 20 ans à Tehéran en Iran. Déjà, il rêvait de rencontres musicales entre l’Orient et l’Occident. En 1980, il s’installe en France et y découvre la technique vocale occidentale, qu’il conjugue à sa sensibilité orientale. De sa rencontre avec l’ensemble Doulce Mémoire en 2007 naissent des programmes mélangeant la musique baroque et celle de l’Iran. Depuis lors, Taghi Akhbari travaille sur les différentes « modes » et traditions musicales. Sa voix a croisé le flamenco d’Inès Bacan, fait danser les chevaux de Bartabas, tourné avec les derviches mis en scène par Robert Wilson, s’est mêlée aux accents rock d’un album du guitariste de Noir Désir, a tissé ses entrelacs enivrants avec ceux de la Renaissance italienne ou trouvé des échos inouïs au grégorien de l’ensemble Beatus.
Il a joué un rôle de premier plan dans l’ensemble vocal dirigé par Alexandre Traube, qui a récemment épaté le public des Fêtes de la musique de Genève.
Taghi Akhbari was introduced to the refinements of Persian singing at the age of 20 in Tehran, Iran. Already, he dreamed of musical encounters between East and West. In 1980, he moved to France and discovered Western vocal technique, which he combined with his oriental sensitivity.
From his meeting with the Ensemble Doulce Mémoire in 2007, programs were created mixing Baroque and Iranian music. Since then, Taghi Akhbari has been working on different "modes" and musical traditions. His voice crossed the flamenco of Inès Bacan, made dance Bartabas horses, shot with the dervishes staged by Robert Wilson, mingled with the rock accents of an album of the guitarist Noir Désir, wove his interlacing intoxicating with those of the Italian Renaissance or found unheard echoes of the Gregorian Beatus ensemble.
He recently played a leading role in the vocal ensemble directed by Alexandre Traube, who recently impressed audiences at the Geneva Music Festival.
